Lorsqu’on réfléchit à sécuriser son logement pour se prémunir du risque de cambriolage ou de squat, le premier réflexe est souvent d’installer une alarme. Avant de prendre une décision, il convient en premier lieu de procéder à une évaluation des risques d’effraction puis de s’intéresser à la complémentarité des différents dispositifs.
L’évaluation des risques relatifs à l’environnement global du logement mais aussi à ses caractéristiques propres, est une première étape indispensable. N’hésitez pas à consulter votre assureur ou un professionnel de la sécurité.
Vous pouvez décider de renforcer la protection de votre logement notamment en fonction :
- de sa localisation : maison isolée dont les voies d’accès sont difficiles à surveiller, maison de ville dont l’accessibilité est facilitée par le voisinage ou appartement dans un immeuble aux multiples entrées plus ou moins sécurisées…*
- de son rythme d’occupation : absences plus ou moins prolongées, occupation saisonnière…
Empêcher une tentative d’intrusion passe donc avant tout par l’installation d’un système de protection mécanique tel qu’une porte d’entrée blindée ou une serrure de sécurité.
Installer une alarme n’est pas une mesure suffisante car, au moment où l’alarme retentit, le cambrioleur a déjà réussi à pénétrer à l’intérieur d’une maison ou d’un appartement. Si la sirène de l’alarme alerte les voisins, le cambrioleur dispose tout de même de plusieurs minutes pour s’emparer de son butin.
Pour être pleinement efficaces et dissuasifs, les moyens de protection du logement doivent offrir un temps de résistance à l’effraction suffisamment long car on estime qu’au-delà de trois minutes, 80% des cambrioleurs abandonnent la tentative d’effraction.
Un produit certifié A2P apportera une protection bien supérieure à celle procurée par un produit standard. En effet, alors qu’il faut moins de 10 secondes à un cambrioleur pour ouvrir une porte d’entrée ordinaire avec un simple tournevis, la certification A2P garantit un temps minimum de résistance à l’effraction de 5, 10 ou 15 minutes selon la classification de la porte blindée ou de la serrure de sécurité. Ce sont des temps de résistance en laboratoire, où les tests sont intensifs. Le contexte d’un cambriolage réel (le bruit en particulier) rendra la tâche encore plus ardue.
Dès le premier niveau de la certification A2P, un degré élevé de résistance à l’effraction est donc garanti.
Une alarme, viendra renforcer le dispositif mais ne sera pas pleinement efficace en l’absence d’une serrure de sécurité ou d’une porte blindée certifiée A2P. D’autres dispositifs peuvent aussi, de façon complémentaire, être recommandés comme le digicode et l’interphone, la vidéosurveillance et la télésurveillance.
Lorsque l’alarme est associée à une porte blindée et à un digicode, « la probabilité que l’auteur pénètre effectivement dans le logement diminue de deux tiers » *.
Cambriolage et squat, même combat ! Pour réduire les risques d’intrusion dans votre logement, le premier réflexe doit donc être de renforcer la résistance de votre porte avec un équipement certifié A2P. La mise en place d’une alarme sera une excellente solution complémentaire pour faire fuir les intrus chevronnés et ainsi éviter un squat mais aussi le vol massif d’objets ou de mobiliers nécessitant du temps.